L’odeur de l’Inde, celle qui met en éveil tous nos sens, notre désarroi, remet en cause nos doutes, nos envies… dès qu’on pose un pied dans cet incroyable pays. On se sent comme transpercé, comme transposé dans un voyage à travers le temps, hors du temps.
Pour paraphraser Pier Paolo Paolini, dans l’Odeur de l’Inde : « la codification ou ritualisation qui représente un refuge pour la misère psychologique des hindous, a quelque chose de sublime ». Incredible India ! Voir l’Inde et mourir, je vous emmène dans ma dernière pérégrination nirvanesque, à Maheshwar…

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Arrivée à Dehli

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Aéroport de Dehli, envol vers Indore

Alhiya Fort

A la rencontre du fils du dernier Maharaja d’Indore, Prince Richard Holkar, au Alhiya Fort.
Nonobstant cette pure merveille architecturale, il faut s’attarder sur la douceur de vivre, de sourire, de boire et se délecter de tant de nourritures terrestres, dans cet ancien fort reconverti en guesthouse singulière. Le luxe sans le luxe… Douze chambres seulement, toutes différentes. Cet ancien fort, assis sur les falaises depuis plus de 250 ans, porte le nom de la célèbre reine Alhiya qui régna au 18ème siècle à Maheshwar et y érigea le Wada Palace.

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Arrivée au Alhiya Fort après deux heures de route, depuis Indore

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Maharaja Yeshwani Rao Holkar II et Maharani Sanyogita d’Indore Devi

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Prince Richard Shivaji Rao Holkar

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Alhiya Fort à Maheshwar, la douceur de paresser…

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La bibliothèque du Alhiya Fort pour un bouillon de culture

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Le registre du Alhiya Fort, un voyage à travers le temps et la dynastie des Holkar

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Détail sur poteries anciennes-alhiya fort

 

Et à la sombre lecture du chef d’oeuvre de Pasolini, l’Odeur de l’Inde.

« Pénible état d’excitation à l’arrivée. La Porte de l’Inde. Coupe, naturellement fantasmagorique, de Bombay. Une foule énorme, vêtue de serviettes. (…) La douceur de Sardar et de Sundar ». L’Odeur de l’Inde. Pasolini

 

Visite privée du Alhiya Fort

avec sa piscine, son potager biologique et quelques unes de ses chambres…

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Royal-Tent avec vue sur la Narmada river

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Intérieur de la Royal Tent

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Tente royale avec jardin privatif – Alhiya fort

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Le potager du Maharaja – culture du brocoli

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Le potager du Maharaja

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Plonger une tête dans la piscine du Alhiya Fort, avec son sari marine

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Petit déjeuner avec vue sur la Narmada, la rivière sacrée

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Les saveurs du palais

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Petit déjeuner royal au Alhiya Fort

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Chambre avec vue sur jardin intérieur

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détail alcôve dans la chambre supérieure-alhiya fort

Balade dans la ville de Maheswar

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Un homme à la rame, whatelse?

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Vue du Alhiya Fort, depuis la Narmada river, la rivière sans retour

« Cette foule était fendue par les vendeurs d’indescriptibles petites friandises (comme chez nous les pralines ou les glaces) avec une flammèche effilée sur le plateau : les flammèches se croisaient au milieu de la foule silencieuse ». L’Odeur de l’Inde. Pier Paolo Pasolini

Aussi faste et incroyable était la vie de son père, le Maharaja d’Indore, le fils a la tête sur les épaules et le Prince Richard Holkar fait renaître de ses cendres la fort d’Alhiya en 2001,  afin de pérenniser l’art du tissage des saris de Maheshwar porté par plus de 1500 ans de tradition.

Dans le prolongement de la création de cet atelier de tissage et dans le cadre de l’ONG Rehwa Society, le Prince Richard ouvre une école, où 241 élèves sont scolarisés (équivalent maternelles et primaires en Europe). Passage obligé au Rehwa Center. A l’occasion de votre visite, devenez parrain d’un enfant et offrez lui pour 71 euros seulement, une année de scolarité. Au cours de ce périple, « les voyagesdingrid » ont aussi parrainé un enfant. Cliquer sur ce lien pour votre offre de don. www.rehwasociety.org

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Atelier de tissage Rehwa Center

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Atelier de tissage Rehwa Center-focus sur les métiers à tisser

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Femme tissant les saris chez Rehwa Center

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Cliché timide de l’hôtesse de maison de Rehwa Center

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Le gentil directeur de l’atelier de tissage dans son bureau, sous l’oeil protecteur de Ganesh …

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Découverte de la cour de récréation de l’Alhiya School

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clichés à croquer de petits écoliers… Alhiya School

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Elève studieuse dans sa classe, à l’épreuve d’un test-Alhiya School

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Leçon d’anglais à l’Alhiya School

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La directrice de l’Alhiya School

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L’Alhiya, le goût de la musique. Festival de musique dans le village lors de la pleine lune de février, tous les ans

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Détail de danseurs-Alhiya Fort

Namaste au Prince Richard Holkar, pour son goût inimitable de l’Inde.
Ne manquez pas de vous procurer son livre de cuisine The cooking of Maharajas qu’il a co-écrit avec Sally Holkar, où ils délivrent les secrets des petits plats (mis dans les grands) des maharajas. La cuisine est une de ses passions.
Tous les matins, nous assistons au même cérémonial, il dicte à son staff les idées de menus à concocter pour les clients au déjeuner et au dîner. Et lors des repas passés en sa compagnie, où seul notre anglais manque à l’appel, il est intransigeant quand il teste de nouveaux plats.

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Kunta Bai et Aimée, nos deux charmantes maîtresses de maison

Namaste à l’adorable Kunta Bai, qui de son sourire doux et délicat place les hôtes à table… et règne en Maharani! Quant à Aimee Junker, elle cédera à tous vos caprices, car vous savez bien que ici en Inde, « everything is possible », disent ils en dodelinant de la tête…

« Nos villages sont construits avec de la boue et avec de la bouse de vache, nos villes ne sont que d’informes marchés, faits de poussière et de misère. (…). Qu’est ce que nous deviendrons? (…) Pourtant, dans cette tragédie, il nous reste quelque chose qui, si ce n’est pas de la gaieté, en est presque, c’est de la tendresse, une humilité envers le monde, de l’amour » … L’Odeur de l’Inde . Pasolini

Le Alhiya Fort, une étape pour des voyageurs hédonistes, à la recherche d’un refuge où seule la sérénité et la grâce hindoue règnent en maîtres absolus.